Découverte d'ascension 1ère cat : Pont d'Espagne, le bon Français
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Découverte d'ascension 1ère cat : Pont d'Espagne, le bon Français

Sur le Tour de France 2023, le col Cauterets Cambasque avait été remis à l'honneur lors de la sixième étape. L'arrivée avait lieu en haut de la station de ski haute pyrénéenne. Si les cyclos connaissent peu cette ascension, ils connaissent encore moins sa voisine, celle menant au Pont d'Espagne. Si les premiers kilomètres sont identiques entre l'une et l'autre, la course à la beauté se passe plutôt en direction du site naturel d'exception situé en plein cœur du Parc national des Pyrénées. Décryptage de cette splendide montée.


Pont d'Espagne - 18,4km à 5,4% - Indice de difficulté 293


Au départ de Pierrefitte-Nestalas, à quelques encablures d'Argelès Gazost, l'ascension démarre avec de longues lignes droites. La largeur de la route rend le trajet relativement long, surtout si l'on se retrouve face au vent. Soyons honnête, l'ascension jusqu'à Cauterets ne comporte aucun intérêt. Route large, revêtement bon, les pourcentages oscillent entre 3 et 6%. Seule une sévère épingle tapant les 10% casse les jambes à mi-chemin. Il fait partie de notre classement des cols 1ère cat.





Une fois Cauterets passé, l'ascension devient intéressante. Au lieu de prendre à droite à la sortie du village comme le feront les pros, il faut continuer à face en direction du Pont d'Espagne. Dès lors, la route s'élève, 7, 8, 9 %. On comprend que les choses sérieuses démarrent. Si le paysage ne s'embellit pas de suite, c'est pour mieux apprécier l'après. Pour ceux qui ont lu l'article sur le Barrage de Cap de Long, on se retrouve un peu dans le même environnement. Tout du long, les gaves de Cauterets et du Marcadau nous accompagnent pour notre plus grand bonheur. Le bruit de l'eau qui s'écoule, soit délicatement l'été, soit à fort torrent les jours de pluie, permet de s'évader du bitume. De buter un peu moins en appréciant l'environnement. Petit à petit, la forêt se fournit, la route se rétrécit. Les cascades se succèdent avec beauté.


Le premier véritable point d'émerveillement est la cascada du Cerisey, au 15ème kilomètre. Sur plusieurs centaines de mètres, les belles vues se multiplient car la route monte en lacets. C'est aussi à partir de là que les kilomètres vont être terribles. Mais toujours en adéquation avec la beauté des lieux. Plus c'est dur, plus c'est beau. C'est entre 10 et 12% que va se dérouler le reste de l'ascension sur environ 3 kilomètres. Les quelques lacets permettent de relancer et atténuent la pente. Ce haut lieu bucolique est splendide. Les cours d'eau s'entremêlent aux pierres, tout ça au pied de ces arbres aux feuillages verts fournis. Une quiétude absolue hors saison. En parlant de cela, il faut absolument éviter l'été car il y a énormément de randonneurs et autres visiteurs qui viennent profiter de ce lieu enchanteur.


La fin de l'ascension est plus tranquille. Mais elle ne signifie pas fin de parcours. Une fois arrivé sur le grand parking du Puntas touristique, il est encore possible d'aller plus haut, comme dirait Tina Arena. En été, il est difficile de passer les "portes" du Pont d'Espagne. Pour découvrir cette merveille, il vaut mieux déclipser et continuer l'ascension à pied. En effet, le site à visiter se situe quelques centaines de mètres plus haut, où la route très étroite ne permet pas de dépasser les marcheurs. Hors saison, vous pouvez tenter mais sachez que c'est interdit ! Dans tous les cas, la splendide cascade du Pont d'Espagne vaut le détour. Sans parler du Lac de Gaube si vous souhaitez vous perdre à travers les petites routes sinueuses et abimés. Laissez-vous flâner dans ce superbe spot. Un vrai paradis. C'est une montée au Paradis.


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