Tour de France 2026 : Col du Haag, la surprise de l'édition

Sur la 14ᵉ étape de la prochaine édition du Tour de France, le peloton professionnel va franchir le col du Haag depuis Saint-Amarin, une montée de 11,2 km à 7,3 % de moyenne, avant une descente vers le Markstein et l’arrivée dans les Ballons d’Alsace. C’est un passage qui peut s’avérer décisif, à la croisée d’une montée exigeante, d’un final technique et d’un terrain de jeu propice aux surprises. Préparez-vous, amateurs et passionnés, à un moment de spectacle et de suspense.

Le col du Haag sur le Tour de France 2026, petit mais costaud

Le départ se situe à Saint-Amarin, aux environs de 430 m d’altitude. La montée s’étend sur 11,2 km et affiche une pente moyenne de 7,3 %, ce qui est déjà un profil sérieux pour des coureurs lourds ou d’un peloton fatigable. L’itinéraire traverse la forêt dense des Vosges, enchaînant des sections ligne-droite à 6-7 % puis des passages à plus de 9-10 % dans les derniers kilomètres avant le sommet. L’environnement est typiquement vosgien : végétation abondante, revêtement correct mais parfois humide ou ombragé, et peu de points d’éclairage naturel en fin de montée. Une fois au sommet, la route bascule vers le Markstein, rendant la montée non seulement un test mais aussi une rampe de lancement vers la descente finale qui aura lieu sur l'étape du Tour.

Profil Climbfinder.com du Col du Haag

Ressenti immersif sur la montée du col du Haag

Après une phase de transition dans les vallées, on s’engage dans cette montée où la cadence devient lourde, chaque relance se ressent. La pente moyenne de 7,3 % impose un effort constant ; quand les pentes atteignent 9-10-11 %, on peut se reprendre quelques kilomètres plus loin avec de nombreux replats. Mais l'irrégularité est énorme. Difficile d'avoir un rythme. Le décor ? Une route étroite, les arbres qui bordent la montée, parfois la brume qui monte depuis la vallée, voilà de quoi donner une ambiance “vraie haute montagne” dans un massif plus discret. L’arrivée au sommet est aussi un moment de soulagement. Un mélange de Ballon et de Markstein, mais c'est bien le Haag... Haagtention à lui... !

Pourquoi cette montée est une des grandes attractions de l’étape

• L’effort est suffisamment long et pentu pour provoquer des ruptures dans le peloton : 11,2 km à 7,3 % ce n’est pas une formalité.

• Le fait que la montée précède la descente vers le Markstein rend la jonction montée-descente tactiquement intéressante : des attaques peuvent survenir juste au sommet ou dans la descente, challengées par des équipes qui veulent limiter les dégâts au général.

• Pour les fans et amateurs, c’est l’occasion de voir “les costauds” s’exprimer, mais aussi les hommes de baroudeurs tenter un coup. L’étape devient plus qu’une simple montée : elle peut être un moment de bascule.

📷Club vosgien Mulhouse