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Col de Sarenne, la nouveauté du Tour de France 2026 à découvrir !

Perché à 1 999 m d’altitude dans le massif des Grandes Rousses, le Col de Sarenne est une ascension de choix qui s’annonce au programme du Tour de France 2026 : une montée exigeante, un décor alpin grandiose, et un sentiment de route « loin des foules » qui saura séduire le cycliste en quête d’aventure raisonnée (oui, je fais mon journaliste qui se la joue « je l’ai fait sans souffler »). Un semblant d'Alpe d'Huez, un autre versant menant à la station : rendez-vous immersif sur l’itinéraire à vivre, les sensations à attendre et les repères pratiques pour vous lancer — ou rêver de vous lancer.


Découverte du col de Sarenne, la nouveauté du Tour de France 2026 !

Description précise du col de Sarenne sur le Tour de France 2026

Le Col de Sarenne se situe dans le département de l’Isère, reliant notamment le petit village de Mizoën (vallée du Ferrand) à la station de Alpe d’Huez (vallée de la Romanche).


L'ascension depuis Mizoën (versant est ) compte environ 13 km pour un dénivelé de près de 950 m, avec une pente moyenne de l’ordre de 7,3 % et des passages à 13,5 % max. Une irrégularité assez forte !

Le décor change au fil des lacets : d’abord la route traverse la gorge du Ferrand, avec des portions régulières dès le départ qui remettent tout de suite les jambes en action. Puis l’on débouche sur des panoramas plus ouverts : le lac du Chambon, le plateau de l’Emparis, les massifs des Écrins en toile de fond. Arrivé au sommet à 1 999 m, le ressenti est celui d’une altitude douce, mais assez haute pour que l’air devienne plus frais et la lumière plus nette.

À noter : la route au sommet est assez étroite, sinueuse, et peu fréquentée — ce qui lui donne ce cachet « col confidentiel mais grandiose ».




profil col de sarenne 2026 tour de france

Notre ressenti de la montée du col de Sarenne

Vous partez de Mizoën, la tension monte dès que le flanc de la montagne s’élève plus raide. Les premiers kilomètres vous font sentir que ce ne sera pas une balade, les pourcentages ne laissent aucun doute. L’air est encore chaud dans la vallée, mais à mesure que vous vous élevez, les conifères se raréfient, la roche apparaît, et le lac du Chambon apparaît en contrebas comme une carte postale figée.

À mi-montée, la réalité du 10 % devient une compagne solide : chaque tour de manivelle doit être pensé, contrôlé. Les virages s’enchaînent, le profil n’épargne personne. Le sommet ne vous lâche pas d’un coup : c’est un crescendo, un moment où vous commencez à sentir l’altitude, le souffle un peu plus court, la concentration accrue. Puis, arrivée au col : panorama ouvert sur les massifs, instant de grâce. Vous vous sentez bien là-haut. On devine la descente vers Alpe d’Huez, la route s’évase, l’air se rafraîchit. En tant que cycliste, vous avez « conquis » un sommet qui ne rugit pas comme certains géants alpins, mais qui impose le respect. Le fait d’être moins « touristique » que certains grands cols vous donne une sensation de privilège : la route est souvent tranquille, presque silencieuse, et la nature environnante semble dire « chut, profite ».


Conseils pratiques (ravitaillement, météo, trafic, difficultés)

  • Ravitaillement : Avant le départ, prévoyez bien votre stock. À Mizoën et à l’embranchement de la D25 vous trouverez quelques commerces, mais une fois lancé, les opportunités sont réduites. Un arrêt à Alpe d’Huez avant ou après est judicieux.

  • Météo : À près de 2 000 m, la météo peut basculer vite : soleil fort, vent, ou brusque rafraîchissement. Emportez une veste légère, privilégiez un départ tôt le matin pour éviter les orages d’après-midi.

  • Trafic : La route est plus calme que les grands axes alpins, mais reste étroite, avec des portions parfois sinueuses et sans toujours de rail de protection important. Attention notamment à la descente depuis le sommet vers Alpe d’Huez, technique et exigeante.

  • Difficultés spécifiques :

    • Les pourcentages lâchent rarement : gardez un bon braquet, ne lâchez pas trop dans les premiers kilomètres.

    • Le revêtement peut être irrégulier par endroits (dans ces routes secondaires d’altitude) : soyez attentif.

    • La descente est à aborder avec prudence : virages serrés, parfois gravillons, peu de sécurité latérale.

  • Équipement conseillé : Pignon raisonnable (quelque chose autour de 30-32), Bon freinage pour la descente, lunettes claires ou solaires selon l’heure, eau + gel ou barre quel que soit votre niveau.


En résumé, le Col de Sarenne est un bijou alpin pour cyclistes raffinés : exigeant mais abordable, sauvage mais accessible, spectaculaire mais discret. En vue de son entrée au programme du Tour de France 2026, il devient un passage presque incontournable pour qui veut conjuguer plaisir, performance raisonnée et émerveillement. Vous ne verrez peut-être pas de caravane télévisée à vos côtes, mais vous aurez le sommet pour vous — et vous repartirez avec des souvenirs que ni l’affichage grand écran, ni les podiums ne pourront remplacer.

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