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Tour de France 2025 - Etape 6 : Parcours, profil et favoris à Vire Normandie

Décidément, cette première se suit et se ressemble. La part belle est donnée aux puncheurs dans un Tour de France 2025 qui met l'accent sur les arrivées au sommet. Hors des statistiques d'un visage traditionnel de la Grande Boucle, cette 112e édition pourrait nous offrir une nouvelle bataille entre Mathieu van der Poel et Tadej Pogačar. A moins que les baroudeurs ne profitent de leur première occasion ? Analyse de cette sixième étape.

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Rarement une étape accidentée n'a connu autant de dénivelé positif, selon Christian Prudhomme (directeur du Tour). Pourtant, si le chiffre de 3 500 mètres est avancé par A.S.O. ; les chiffres fournies par Veloviewer sont néanmoins un peu moins élogieux avec 2 910 mètres de déclivité.


Profil de l'étape 6 du Tour de France 2025

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Présentation 3D de la sixième étape du Tour de France 2025


Analyse du parcours de la 6ème étape du Tour de France 2025

N'y-a-t-il pas plus de chance pour les échappées matinaux sur cette étape que sur les étapes précédentes ? Cette question sera sur toutes les lèvres. Il faudra s'attendre à un départ tonitruant, avec énormément d'attaquants. Néanmoins, ces derniers seraient bien avisés d'attendre le passage du sprint intermédiaire de Villers-Bocage, que les Lidl-Trek de Jonathan Milan voudront aller chercher. Situé à seulement 22 kilomètres du kilomètre 0, les 20 points offerts au premier coureur franchissant sa ligne ne seraient pas de trop pour l'Italien qui doit lutter avec Mathieu van der Poel, Tadej Pogačar et Biniam Girmay au classement du meilleur sprinteur. Dans sa tâche, les Intermarché - Wanty seront, sans doute, enclin à donner un coup de main. Ce sprint intermédiaire devrait donner une première réponse à une question qui reste en suspens : depuis l'abandon de Jasper Philipsen, Mathieu van der Poel a-t-il revu son discours à propos de ses visées au maillot vert ?

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Une fois, le sprint intermédiaire franchit. La vraie bataille devrait avoir lieu. L'après sprint intermédiaire pourrait voir les premiers coureurs prendre un peu de champ, sans avoir le crédit nécessaire pour espérer que le peloton ne fasse rideau, un peu comme la côte du Mont Pinçon (5.6 kilomètres à 3.7 %), dont la pente est trop légère pour qu'un groupe sérieux ne réussisse à faire la nique au peloton.

Ce qui ne sera pas le cas de la côte de la Rançonnière (2.2 kilomètres à 7.9 %). Dans un peloton ultra nerveux, la situation pourrait être explosive au bout d'un peu plus d'une heure de course. Les rampes à 15 % invite à un peloton restreint à son sommet. De quoi permettre à une échappée d'obtenir le feu vert du peloton des leaders. Une situation qui, néanmoins, favorise un petit groupe de costauds qu'un groupe élargie de baroudeurs.

Abrupte, elle aussi, la côte de Mortain Cote 314 (1.6 kilomètres à 9.5 %) devrait être une parenthèse anecdotique au sein du peloton. Quand elle servira d'écrémage dans le groupe de tête en se défaisant des moins costauds et moins bons grimpeurs. Surtout si un coureur comme Lenny Martinez venait à être aux avants-postes comme sur l'étape de lundi et d'attaquer dès le pied, comme dans la côte Jacques Anquetil.

La même logique est applicable à la côte de Juvigny-le-Tertre (2.2 kilomètres à 7.3 %), dont le sommet est situé à 47 kilomètres de l'arrivée.

La côte de Saint-Michel-de-Montjoie (3.7 kilomètres à 4.5 %) n'est qu'une difficulté d'anticipation d'un final explosif. Mais il faudra vouloir se lancer dans un baroud de 27.2 kilomètres, si tel est le cas.

Descriptif du final de la sixième étape du Tour de France 2025

6.3 kilomètres de l'arrivée : la bataille aura fait rage, en amont, pour aborder le pied de la prochaine difficulté.

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La côte de Vaudry (1.2 kilomètre à 7.2 %) devrait servir d'écrémage que ce soit pour les UAE Emirates XRG que pour les Visma - Lease a Bike. On peut s'attendre à ce que cette dernière y soit en chasse gardée pour garder la tête du peloton jusqu'au pied du juge de paix.

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4.1 kilomètres de l'arrivée : si l'équipe de Jonas Vingegaard apparait en tête de liste, c'est essentiellement parce que l'équipe a tendance à être très minutieuse à l'approche des descentes majeures.

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3.5 kilomètres de l'arrivée : ce sera le cas à ce point précis.

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La prise de vitesse sera conséquente pour retomber vers Vire Normandie.

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2.1 kilomètres de l'arrivée : dernier moment de friction avec un allongement final du peloton en prenant ce rond-point par le côté gauche.

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900 mètres de l'arrivée : redressement de la route

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La montée finale de Viré n'est pas répertoriée et pourtant. Elle aurait pu le mériter avec son 700 mètres à 10.2 %.

700 mètres de l'arrivée : début des pourcentages à deux chiffres, en tournant sur la gauche.

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300 mètres de l'arrivée : dernier tournant dans des pentes à 11 % de moyenne

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Vue depuis la ligne d'arrivée

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Descriptif des points distribués tout au long de la sixième étape du Tour de France 2025

Secteurs

Maillot du meilleur grimpeur

Maillot du meilleur sprinteur

Sprint intermédiaire de Villers-Bocage


20-17-15-13-11-9-8-7-6-5-4-3-2-1

Côte du Mont Pinçon (Cat 3)

2-1


Côte de la Rançonnière (Cat 3

2-1


Côte de Mortain Cote 314 (Cat 3)

2-1


Côte de Juvigny-le-Tertre (Cat 3)

2-1


Côte de Saint-Michel-de-Montjoie (Cat 3)

2-1


Côte de Vaudry (Cat 4)

1


Vire Normandie


30-25-22-19-17-15-13-11-9-7-6-5-4-3-2

Total de points maximum atteignables

11 points

50 points

Point météorologique de la sixième étape du Tour de France 2025

Au départ, le vent de Nord-Est sera quasiment inexistant (seulement 5 km/h). Progressivement, au fil de la journée, sa puissance va se renforcer, pour finir par atteindre des valeurs estimées à 16 km/h. Sa direction implique une aide aux attaquants de la première heure et une épine dans le pied pour ceux qui désireront anticiper le final. A partir du pied de la côte de Saint-Michel-de-Montjoie, il faudra composer avec des conditions défavorables.

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Les favoris de l'étape 6 du Tour de France 2025 par Vélofuté

Troisième étape pour les puncheurs sur ce Tour de France 2025. Pour l’instant, elles nous ont offert deux fois le même podium. Seul le vainqueur a changé : Mathieu Van der Poel a remporté la première, Pogacar la seconde. À qui reviendra la suivante ?


On attend beaucoup de cette 7e étape, pour la bonne et simple raison que les autres formations du peloton doivent avoir compris qu’elles n’obtiendront rien, à rester dans les roues des deux aliens. On espère, donc, voir de beaux noms tenter de prendre l’échappée, et on n’écarte pas un scénario dans lequel cette échappée va au bout – qu’elle se forme, dès le début de course ou dans la côte de Juvigny-le-Tertre, par exemple. Les bons candidats seraient des profils à la Marc Hirschi, Jordan Jegat, Mauro Schmid, Lennert van Eetvelt, Valentin Madouas, Clément Champoussin, Neilson Powless, Ben Healy, Louis Barré, Wout van Aert, voire même peut-être Mathieu van der Poel, s'il tente d'aller de l'avant. Quinn Simmons a aussi le profil du vainqueur après son numéro en Suisse en juin dernier.


Mais le scénario le plus plausible reste, selon nous, qu’Alpecin-Deceuninck contrôle la course, pour tenter offrir une deuxième victoire à sa superstar. Tadej Pogačar ne devrait pas pouvoir l’user autant que dans la rampe de Saint-Hilaire. La côte de Vaudry, avec ses 1,2 km à 7,2 %, n’a rien d’insurmontable pour le Néerlandais.


C’est pourquoi notre favori de cette 7e étape du Tour de France 2025 est Mathieu Van der Poel. Il coche les deux cases : une arrivée au sprint ou en petit comité. Il devra, néanmoins, se montrer plus vigilant qu’à Rouen, et peut-être ne pas lancer son effort aussi tôt ni d’aussi loin, surtout qu'il a montré des limites face à "Pogi" dans les gros pourcentages. Si João Almeida enclenche au pied, il peut exploser comme dans la rampe St Hilaire... ou pas. Les jours ne se ressemblent pas toujours, mais il aurait, sans doute, intérêt à attaquer dans la côte de Vaudry pour surprendre et finir en solitaire.


Tadej Pogacar sera évidemment son concurrent direct. Mais on pense qu’il restera plus sage que lors de l’étape de Rouen, se contentant de suivre, comme il l’a fait lors de la deuxième étape. Son prochain grand objectif est certainement pour le lendemain, à Mûr-de-Bretagne. Pour autant, si ses adversaires viennent à lui donner une fenêtre de tir sur la victoire, le sociétaire de la UAE Emirates XRG ne se privera pas. L'arrivée de Vire Normandie n'est, certes, pas aussi pentue que la Rampe Saint-Hilaire. Mais, elle reste tout autant indigeste. Si le slovène est capable de grimper 2 km/h plus rapidement que le reste du monde, il n'y a aucune raison qu'il ne double pas la mise en cas de GC Day.

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Jonas Vingegaard sera présent dans le final, sûrement même sur le podium, si c'est un scénario où les leaders se disputent la victoire. Il sera même le,seul à pouvoir suivre l'accélération thermonucléaire du Slovène et ne pas perdre pas de temps – sauf à cause des bonifications – mais il ne peut pas, selon nous, gagner l'étape face au champion du monde.


On lui préfère Kévin Vauquelin, surtout avec une arrivée type Flèche Wallonne, avec ses passages à 12% sur 700m. Il devrait, cette fois, pouvoir suivre, et son punch comme sa vitesse font de lui un candidat sérieux au podium. Pour la victoire, il devra, indubitablement, tenter autre chose : prendre un risque, peut-être en compagnie d’un Romain Grégoire, qui devrait également être au rendez-vous, ou d’un Matteo Jorgenson, toujours offensif. Le profil final leur convient mieux qu’à un Oscar Onley, qui devrait néanmoins figurer dans le top 10.


Enfin, Remco Evenepoel devrait aussi être présent dans l’emballage final. Il tentera peut-être de sortir comme il l’a fait mardi, mais João Almeida sera probablement là pour veiller au grain.


⭐ ⭐ ⭐ Mathieu van der Poel


⭐ ⭐ Tadej Pogačar - Kevin Vauquelin


⭐ Jonas Vingegaard - Romain Grégoire - Matteo Jorgenson - Quinn Simmons


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Tout au long de ce Tour de France, nous prendrons à tour de rôle une équipe présente sur cette 112e édition pour établir le plan de route de l'étape. La sixième étape sera dédiée à l'équipe Tudor Cycling de Julian Alaphilippe et Marc Hirschi.


" Ok guys, Pogačar est désormais en jaune et possède une belle avance sur Vingegaard. La situation ne peut pas être plus belle pour tenter notre chance en échappée. On sait que des coureurs comme Wout van Aert et Mathieu van der Poel ont des visées sur cette étape. Marc et Loulou sont nos deux cartes en voyant le final. Marc, tu as les faveurs pour tenter d'être devant. Julian, quant à toi, tu es notre plan numéro 1 si jamais les leaders du général veulent se batailler. Je te demanderais d'être attentif à l'attitude de MVDP. Si tu le vois essayer d'être devant, tu dois le suivre. Cela voudra dire que son équipe ne cherchera pas à contrôler. Ne gaspiller pas des cartouches avant le sprint intermédiaire. Soyez patients. On peut s'attendre à voir Lidl et Inter essaient d'aller chercher les points. Dans l'échappée, il faudra faire attention au jeu du nombre. Plus il y aura de monde, plus le final va être tactique. Quelques points stratégiques sont à mettre en avant. D'abord le kilomètre 151, vous allez bifurquer sur une légère descente, avant de retomber sur Juvigny. "

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" Le vent y sera de dos. C'est sans doute, ici, que certains tenteront déjà de désorganiser le groupe. Ce ne sera néanmoins pas évident pour les moins bons grimpeurs. "

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" La suite ne sera pas évidente dans un groupe piégé. L'organisation n'aura pas énormément de visuel, avec la végétation, en cas d'une vingtaine de secondes d'avance. Et la portion descendante ne permettra pas de revenir rapidement. "

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" Pas de panique, mais il faudra savoir être organiser et surtout ne pas être seul pour remonter sur le final. Au kilomètre 171, vous presque jusqu'à l'arrivée, un vent défavorable. Cela peut tuer un homme seul, comme favoriser des retours de l'arrière. Chacun comptera ses coups de pédale. A vous de faire de même. N'en faites pas plus que celui qui en fait le moins. "

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" Vous avez du tonus. Vous allez adorer ce final explosif. Les montées seront vent de dos. Profitez-en. Matteo, si c'est un GC Day, charge à toi de placer Julian en tête de peloton au pied de la côte de Vaudry. Les Visma voudront accélérer pour étirer le peloton et aborder la descente qui suivra en tête. On peut s'attendre à un train de Campenaerts. L'avantage, c'est qu'ils n'osent pas tout sacrifier. Dès que Benoot en a fini, ce sont trois individualités qui dominent. Jorgenson n'est pas sacrifié, Vingegaard est privilégié et Wout van Aert est préservé, au cas où. Vous devez miser sur un moment de confusion chez les Visma et surtout anticiper l'accélération de Pogi. "

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