Nos 12 coureurs à suivre pour la saison 2022 de cyclisme (2/3)
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Nos 12 coureurs à suivre pour la saison 2022 de cyclisme (2/3)

Suite de notre article des 12 coureurs en 2022 avec les coureurs dont le transfert peut tout changer. De Sosa à Van Wilder, ils ont tous une carte à jouer cette saison.

Les transferts qui peuvent tout changer :


IVAN SOSA (Movistar)


Bilan 2021 : Vainqueur du Tour de la Provence (+ 1 étape).

Arrivé d’Androni en 2019, Ivan Sosa n’a jamais vraiment eu sa chance chez INEOS et sa non-participation aux Grands Tours l’an dernier a été la goutte de trop. Pour se relancer, le Colombien a choisi de filer chez Movistar, un choix qui s’apparente sur le papier à une excellente décision. La formation espagnole manque de grimpeur de talent et a un passif plutôt positif sur l’exploitation de ses talents sud-américains. Ses deux victoires sur le Tour de Burgos (2018, 2019), où il est invaincu au Lagunas de Neila en trois participations, et son succès sur les pentes du Chalet Reynard l’an passé suffisent à témoigner de son talent en montagne. La Movistar devrait en faire son deuxième leader sur les courses par étapes, derrière Mas, et l’attendra plus haut, en World Tour. Même s’il devra passer un cap en contre-la-montre pour jouer la gagne.

Notre pari : Il sera dans le top 5 du Tour d’Italie.

CHRISTOPHE LAPORTE (Jumbo-Visma)


Bilan 2021 : 4 victoires, 6e de Paris-Roubaix, 2e d’A Travers la Flandre.

En pleine progression depuis quatre ans, le Français est désormais l’un des hommes qui comptent en World Tour, à l’image de sa belle 6e place sur l’Enfer du Nord en octobre dernier. Mais jusqu’ici, Christophe Laporte n’a toujours pas réussi à transformer cela en succès au plus haut niveau. Son passage cet hiver de Cofidis à Jumbo-Visma doit lui permettre de franchir ce cap. A condition de ne pas devoir travailler pour Van Aert sur les classiques flandriennes, un risque qui semble évident vu la différence de statut entre les deux hommes et un calendrier très semblable. Alors pourquoi être parti là-bas ? Le soutien sera bien supérieur lorsqu’il évoluera en tant que leader et il pourrait profiter du marquage autour du Belge, souvent marqué par ses adversaires, pour créer des surprises. Un peu à la manière de ce que propose la QuickStep régulièrement.

Notre pari : Il gagnera pour la 1re fois de sa carrière en World Tour.

ILAN VAN WILDER (Quick-Step Alpha Vinyl Team)


Bilan 2021 : 16e du Tour de Romandie, 10e de la Semaine Coppi&Bartali.

Sa saison 2021 aura été compliquée en raison de relations glaciales avec son équipe DSM mais Ilan Van Wilder reste un excellent rouleur (top 5 du chrono de la Romandie et du Dauphiné, 4e du championnat national) et un grimpeur correct, comme sa 3e place sur le Tour de l’Avenir 2019 en atteste. Même s’il n’a pas réussi jusqu’ici à confirmer ses prédisposions en montagne, craquant régulièrement sur les longues ascensions. Son arrivée chez Quick Step pourrait tout changer, tant l’on sait la capacité de la formation belge à faire exploser ses jeunes coureurs. Vu le manque de coureurs prédisposés aux classements généraux, il aura de nombreuses opportunités, à commencer par le Giro qu’il découvrira. Mais on l’attendra d’abord sur les courses d’une semaine marquées par un chrono conséquent et, pourquoi pas, sur les Mondiaux de la discipline en fin de saison. Après tout, niveau contre-la-montre, Quick-Step sait y faire…

Notre pari : Il gagnera un chrono World Tour.

MARK PADUN (EF Education First)


Bilan 2021 : 7e et 8e étapes du Critérium du Dauphiné, 3e du Tour de Burgos.

Très solide chez les Espoirs (3e du Tour du Val d’Aoste, 5e du Baby Giro), l’Ukrainien a longtemps tardé à confirmer les espoirs entrevus sur le Tour des Alpes 2018 (12e et vainqueur d’étape) avant d’exploser aux yeux de tous l’an dernier sur le Dauphiné. Pas assez considéré chez Bahrain-Victorious à ses yeux, Mark Padun a donc rejoint EF dans l’espoir de glaner plus de libertés. Très apprécié par Jonathan Vaughters, il devrait avoir carte blanche pour jouer des étapes et le classement général de certaines courses. Ses qualités de grimpeur sont évidentes mais l’Ukrainien a peiné jusqu’ici à les montrer de façon constante et il va devoir gagner en régularité. Mais, dans une équipe qui aime le cyclisme offensif, Padun devrait se régaler et il ne serait pas surprenant de le voir à un tout autre niveau que celui démontré jusqu’ici.

Notre pari : Il remportera une étape et le maillot à pois sur le Tour de France.


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