Rares sont les coureurs qui se ressemblent et certains se démarquent particulièrement par leur allure atypique. On vous détaille les styles dans cet article.
Les danseurs : Contador/ Pozzovivo/ Rodriguez
Alberto Contador avait un style qui lui était propre. En danseuse, agitant son vélo à toute vitesse, El Pistolero a donné le tournis à ses adversaires, qui le voyaient souvent de derrière. Sans doute les mieux placés pour en parler.
Les élégants : Valverde/ Gilbert/ Evenepoel
Fluide, mélange de puissance et motricité, le tout sans bouger dans tous les sens, ils sont beaux à voir rouler. L’élégance au service de la performance ? Vous aussi vous êtes jaloux d'un pote bien plus classe ?
Les mobilettes : Roglic/Froome
Vroome comme Chris Froome. Assis sur la selle tête baissée sur le capteur de puissance, le britannique mouline comme personne. Avec sa grande taille, il est reconnaissable entre 1000. Qui d’autre mouline comme lui ?
Les déhancheurs : Alaphilippe / Pogacar / Pinot
Actifs et dynamiques, les déhancheurs mettent énormément d’engagement sur leur monture, que ce soit en danseuse ou assis sur la selle. Pas simple de les suivre lorsqu'ils dégainent une attaque .
Rocketmaaaan
Les désarticulés : Carthy /Mollema/D.Martin
Ce sont des battants sur le vélo, mais leurs styles n’étaient pas très académique. Agitant les épaules, tirant la langue, ils semblent toujours en lutte. Tu assumes de rouler avec ton pote qui a le même style ?
Les horloges : Dumoulin/ Wiggins
Tom Dumoulin a un style parfait assis sur le vélo. Rien ne bouge, la position est aérodynamique et réglée comme une horloge. Il paraît qu’on entend le bruit du vent caresser sa tunique.
Les spartiates : Cancellara / Sagan
Fabian Cancellara était si puissant, figé sur son vélo, qu’on avait l’impression qu’il pouvait traîner toute son équipe. Sur le plat, mieux valait ne pas lâcher sa roue. La mission pour le suivre sur les pavés.
Les matraqueurs : Les sprinteurs
Les sprinteurs sont des terreurs. Nombreux sont les pédaliers qui ont porté réclamation suite à tant d’agressivité. Greipel, le gorille de Rostcock en est le parfait exemple. Sa monture parait trop petite et fragile. On plaint le vélo
Bonus :
Dédicace à Nans Peters, Zakarin est sûrement le moins rassurant en position de descente. Main sur les cocottes, trajectoire indécise, paralysé par la vitesse, Zakarin a du mal à diriger sa grande carcasse. Une chèvre descendrait mieux. Qui se traîne en descente ?
Peu importe leurs styles, tous les coureurs méritent le respect, ce sont des battants. On espère en tous cas que ce thread vous a plu. N’hésitez pas à partager.
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