Etape 19 : Pierre-Luc Périchon : « L’Ain regorge de spécialités culinaires »
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Pierre-Luc Périchon (Cofidis) : « L’Ain regorge de spécialités culinaires »

Né à Bourg-en-Bresse, le coureur du Team Cofidis a grandi 50 kilomètres plus au sud, à Saint-Jean-de-Niost. Pour VéloFuté, il parle avec enthousiasme du département de l’Ain, riche en patrimoine culturel et culinaire.



Peux-tu nous donner trois bonnes raisons de visiter Bourg-en-Bresse et ses alentours ?

"Je ne suis pas très objectif, pour chacun d’entre nous, son département est plus beau que tous les autres… Mais si je devais donner trois raisons, je dirais la culture/architecture avec les vestiges médiévaux en centre-ville, l’Apothicairerie de l’Hôtel-Dieu, le monastère royal de Brou (et son festival) et l’écomusée Maison de pays de Bresse, la gastronomie (mais on y reviendra plus tard…) et les paysages. En tant que cycliste j’aime beaucoup parcourir les routes du Revermont et de la vallée de l’Ain. Il y a de très beaux points de vue et pas trop de circulation.


Quelle est la meilleure période pour s’y rendre et pourquoi ?

Pour moi la meilleure saison, c’est la fin du printemps/début de l’été : la nature est très accueillante, la météo est clémente et c’est souvent la période des festivals (« festi’Veyle », « a la Folie…pas du tout ! », « Couleurs d’amour »).

Mais le département est assez « riche » en activités : ski, sport aquatique, randonné ‘vélo (route et Vtt) et piétonne, parapente etc… Donc toutes les saisons ont leur intérêt et sont agréables en fonction de ce que l’on recherche !


"Il faudrait faire un article complet sur la gastronomie Aindinoise !"


Que mange-t-on (ou boit-on) de bon à Bourg-en-Bresse ? On pense évidemment à la volaille de Bresse, mais peut-être as-tu d'autres suggestions.

Comme je l’ai dit précédemment, l’Ain regorge de spécialités culinaires. Bien sûr, il y la volaille de Bresse, certainement la plus connue…Mais il y a également les grenouilles et les diots dombistes en Dombes, les quenelles de brochets sauce Nantua, la galette au sucre à Pérouges. Pour les fromages il y a les bleus, de Gex et de Bresse, les fromages forts, le trace et le pourri bressan, dans le Bugey il y a le ramequin qui s’utilise en fondu et même si c’est généralement attribué au jura, il y a quelques producteurs de Comté ! Et pour accompagner tout ça il y a quelques vignobles, les productions les plus connues sont le Manicle, la roussette du Bugey et le Cerdon. Il y a d’autres choses à déguster mais il faudrait faire un article complet sur la gastronomie Aindinoise !


Quel est ton meilleur souvenir à Bourg-en-Bresse, comme cycliste ou comme habitant ?

Je suis natif de Bourg mais je n’y ai jamais résidé. Du coup, en tant que cycliste j’ai seulement participé à des compétitions. Si je devais en ressortir un souvenir, ce serait sûrement le départ d’une étape du Tour en 2016 [15e étape entre Bourg-en-Bresse et Culoz, ndlr] ! J’étais le local de l’étape, ce qui a rendu la chose assez agréable avec un accès prioritaire à la lignée départ, à côté des leaders de l’épreuve et devant mes proches !


Quel rôle Bourg-en-Bresse a eu dans ton développement et ton évolution comme coureur cycliste ?

L’adversité…comme je le disais je n’ai pas vécu à Bourg. Je n’y ai donc jamais non plus été licencié, mais deux des plus gros clubs du département sont sur la localité de Bourg-en-Bresse, ce qui apportait des concurrents sérieux sur les courses et permettait d’élever mon niveau ! Mais ce qui m’a permis d’évoluer en tant que coureur cycliste, c’est surtout la diversité des profils dans le département. Les routes plates de la Dombe, celles escarpées du Revermont et des bosses avec plus de pourcentage dans le Bugey. Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles je suis assez polyvalent aujourd’hui."


Place maintenant à l'étape du jour, avec le profil de l'étape :


Profil de l'étape 19

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