Découverte et profil du col du Pradel (1ère Catégorie), la porte des vallées oubliées

Le col du Pradel, niché au cœur des Pyrénées ariégeoises, est un véritable joyau pour les amateurs de variétés. Perdu au milieu des grands cols ariégeois, il reste un col incontournable pour nous. Que vous l’abordiez par Ax les Thermes ou par Niort de Sault, chaque versant offre une expérience unique, entre paysages bucoliques et pentes exigeantes. Irrégulier et intense, ce col propose un défi accessible mais relevé pour tout cycliste cherchant à conjuguer plaisir et effort.

Col du Pradel versant Niort-de-Sault - Indice difficulté 297

En partant de Niort-de-Sault, l’ascension s’étend sur environ 14 kilomètres avec une pente moyenne d’environ 6,4%, mais attention, cette moyenne cache des sections redoutables. Les premiers kilomètres, vous êtes plongé dans une montée régulière ne dépassant pas les 10% ou rarement. Quelques repechos viennent vous couper les jambes mais c'est toujours entrecoupé de courts répit qui permettent de reprendre votre souffle.

La route serpente à travers une forêt dense et isolée, dans un calme absolu. Plus vous montez, plus le décor s’ouvre pour laisser apparaître des panoramas. Les derniers kilomètres, particulièrement durs avec des kilomètres interminables qui vous mènent jusqu’au col dans une ambiance brute et minérale. Une montée où le mental est aussi important que les jambes.

Versant Ax-les-Thermes : régulier et panoramique - Indice difficulté 293

Depuis Ax-les-Thermes, la montée semble plus douce et progressive, s’étalant sur environ 16 kilomètres avec une pente moyenne de 5,8%. L’effort est plus régulier au départ, parfait pour adopter un rythme constant et profiter pleinement des paysages. La route s’élève progressivement, passant par de petits hameaux typiques, avec des points de vue dégagés sur la vallée d’Ax. Vous empruntez la même montée que Pailhères jusqu'au 8ème km. Après le virage sur la gauche, c'est parti pour la galère ! Les rampes à 10% s'enchaînent sur une route en piteux états.

Les derniers kilomètres se font dans une atmosphère plus alpine, avec des lacets bien tracés qui serpentent vers le col. Moins exigeant que le versant Niort-de-Sault, ce côté est idéal pour les cyclistes en quête d’une montée soutenue mais accessible, offrant une belle récompense visuelle à l’arrivée. La route reste un sacré chantier ; étroite et mal bitumée. Cela rajoute de la difficulté !

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