Présentation détaillée du parcours de notre Tour de France Fictif 2026

Comme l'an dernier, nous nous sommes amusés à vous partager le parcours de notre Tour de France fictif 2026. Tout en respectant les villes du grand départ et de l'arrivée finale, nous vous proposons une alternative au tracé qui sera proposé par A.S.O.

Ce Tour de France 2026 aura été construit dans l'idée d'avoir moins d'étape de haute montagne, où Tadej Pogacar semble vraiment intouchable, et plus d'étape intermédiaires, susceptibles, sur le papier, d'être plus dynamiques, plus piégeuses, plus folles. Nous tenions aussi à exploser des territoires trop peu vus sur la Grande Boucle, comme le Pays Basque, l'Aveyron, la Drôme-Ardèche, les Gorges du Verdon ou encore les vignobles du Jura, tous offrant des paysages et sites magnifiques, autre volonté de VeloFute. Car le Tour de France, c'est aussi le Tour de la France !

E1 : Barcelone – Barcelone (26,5km)

En hommage à la Vuelta et au territoire espagnol sur lequel il s'élance, le Tour débutera par un contre-la-montre par équipes, une première sur la Grande Boucle depuis X. Au programme, 26,5 kilomètres entièrement tracés dans Barcelone et largement favorable aux équipes rodées dans l'exercice. Méfiance au final musclé via la montée du Castell (2km à 8%), où il faudra rester groupés.

E2 : Barcelone – Gérone (169,5km)

Malgré un terrain hérissé de nombreuses bosses (6), de quoi offrir un premier maillot à pois, les sprinteurs auront une première opportunité à Gérone, dans un final très rapide.

E3 : Gérone – Coll de Pradell (167km)

Déjà la première arrivée au sommet et pas la moins difficile. Col mythique de la Catalogne, mis en lumière sur l'épreuve catalane en 2024, le Coll de Pradell offrira une première arrivée au sommet XXL avec 15,8km à 6,6% qui se découperont en deux parties, avec une première portion assez roulante, avant de finir par 6km à 10,5%. De quoi dégager une première hiérarchie sérieuse.

E4 : Andorre-la-Vieille – Station de Camurac (145,5km)

Feu d'artifice pour le retour en France avec un enchainement sans répit de cinq ascensions entre Andorre et l'Ariège. Après avoir franchi la Rabassa, Beixalis et le Port d'Envalira, les coureurs retrouveront le territoire français pour enchainer dans les 35 derniers kilomètres  le Col de Chioula (10,2km à 7,1%), plus vu sur le Tour depuis 2001, et l'inédite montée finale vers la station de Camurac (4,9km à 7,8%).

E5 : Saint-Girons – Tarbes (179km)

Nouveau sprint assuré, au terme d'une des journées les plus faciles de ce Tour de France.

E6 : Oloron-Sainte-Marie – Cambo-les-Bains (150km)

Voilà une étape que l'on n'a jamais vu sur le Tour ! Une mélange de montagne et de Pays Basque avec la terrible mais bien connue ascension des Chalets d'Iraty (9,5km à 8,7%), avant d'enchainer des bosses bien plus courtes et inédites, comme le Col d'Irey (4km à 12,3% !!) à 59km de l'arrivée ou encore Urritzmehe (1,8km à 9,7%), à 15km du but. Un sacré chantier en perspective.

E7 : Bayonne – Arcachon (170,5km)

"Du plat, du plat et encore du plat… C'est vraiment le terrain de jeu des gros rouleurs". Mais surtout des sprinteurs, qui devront être bien placés dans le final tortueux d'Arcachon. Ce sera bien la seule difficulté de la journée.

E8 : Sainte-Foy-la-Grande – Cahors (208km)

Journée éreintante et peut-être bien une belle opportunité pour les baroudeurs pour cette 8e étape. Un format assez long, 9 ascensions dans les 100 derniers kilomètres et une ultime accessible à tout le monde…si tant est d'être encore là dans le final. Bref, c'est très ouvert et beaucoup de scénarios sont possibles.

E9 : Villefranche-de-Rouergue – Lacroix-Barrez (191,5km)

Difficile de ne pas exploiter l'Aveyron de notre cher Quentin. Un terrain de jeu formidable pour de la moyenne montagne avec la côte des Mazes (4,7km à 8,7%), le mur de Golinhac (5,5km à 7,4%), la côte de Montabez (6km à 7,5%) avant l'enchainement final de Rueyres (5km à 8,3%) et de la côte de Brommat (1,6km à 8,8%), dont le sommet sera à 6,5km de l'arrivée seulement. Une étape de tous les dangers qui pourrait bien tout bouleverser au général.

REPOS

E10 : Vallon Pont d'Arc – Saint-Paul-Trois-Châteaux (44,5km)

Attention au contre-la-montre au lendemain d'une journée de repos. Toujours difficile de gérer ses efforts, et ce chrono individuel fera très mal avec un terrain globalement plat sur plus de 44 kilomètres, à l'exception du Col de Serre de Tourre (2,8km à 8,3%) dans les dix premiers kilomètres. Jour majeur pour les leaders.

E11 : Vaison-la-Romaine – Bauden (198,5km)

Et si c'était l'étape la plus télégénique de ce Tour 2026 ? Du pied du Mont Ventoux aux gorges du Verdon dans le final, ce 11e opus offrira des images d'une rare beauté et un scénario qui a tout pour sourire à une échappée. Bien trop dur pour les sprinteurs, encore plus facile pour les favoris, ce tracé devrait favoriser les audacieux. Et le mur de Moustiers-Sainte-Marie (2,3km à 9,6%) a tout du lieu clé du final, à 25km de l'arrivée.

E12 : Digne-les-Bains – Gap (218,5km)

Voilà un profil qui doit rappeler des bons souvenirs à Bruno Armirail qui avait profité d'une étape sensiblement identique sur le Giro pour s'emparer du maillot rose. L'idée est d'ailleurs la même ici avec un terrain tout plat pour donner envie aux sprinteurs de se battre potentiellement, mais aussi une énorme ascension, avec la Montagne de Lure (19,2km à 5,9%), à mi-étape. Elle pourrait permettre à une grosse échappée d'y creuser un gros écart si les sprinteurs lâchaient la chasse. Et permettre un leader distancé au général de s'emparer du maillot jaune ? Mais avec plus de 100km pour revenir avant Gap, les sprinteurs peuvent y croire.

E13 :  Gap – Valence (177km)

Cette fois, les sprinteurs devront survivre au début de course, avant un final qui leur est largement favorable. Si les trois ascensions leur feront mal, l'étape est bien plus facile à contrôler et un sprint massif est à prévoir à Valence.

E14 : Livron-sur-Drôme – Saint-Vallier (147 km)

Après le succès des championnats d'Europe, l'Ardèche et la Drôme seront cette fois une étape majeure du Tour de France, avec un profil axé en moyenne montagne. Avec les ascensions de la côte de Saint-Cierge-la-Serre (8,5km à 5,1%), du col de la Mure (7,7km à 8,1%), du Val d'Enfer (1,4km à 10,5%), du col du Pin (9,8km à 5,2%) et de la côte de Saint-Romain-de-Lerps (6,6km à 7,5%), les grimpeurs auront un beau terrain de jeu à exploiter avant la côte des Planards (2,7km à 8%), ultime bosse à 11km de l'arrivée.

E15 : Annonay – Lyon (160 km)

Lyon retrouve le Tour pour la première fois depuis 2020 avec une étape indécise, promise à une lutte entre les puncheurs et les sprinteurs. Les ascensions de la côte de Sermenaz (1km à 8,5%, passage à 14%), à 22km de l'arrivée, et de la montée des Forts (900m à 8,4%), à 9km de l'arrivée, seront deux possibilités de se débarrasser des sprinteurs avant un final plus indécis sur les pentes irrégulières (1,3km à 5,3% mais 300m à 9% pour finir) de la Croix-Rousse.

REPOS

E16 : Grenoble – Val Pelouse (221km)

Attention, énorme chantier !! C'est tout simplement l'étape-reine, post jour de repos, sur plus de 220 kilomètres… Les coureurs devront affronter les pentes de la côte de Saint-Nizier-de-Moucherotte (26km à 3,7%), de la montée de Chamrousse par le Luitel (17km à 8%) et du col du Barioz (12,6km à 6,4%) avant de s'attaquer à l'ultime arrivée au sommet, inédite, de l'épreuve, Val Pelouse. Une vacherie de 16,2km à 8,2%, sans aucun répit.

E17 : Aix-les-Bains – Chambéry (110km)

Au lendemain d'une énorme taponne, c'est un format sprint qui attend les coureurs avec 110km seulement autour de Chambéry. Mais gare au coup de mou car le terrain ne pardonnera rien avec le retour du Mont Revard (18,7km à 6,4%), plus vu sur le Tour depuis 2013 et qui sera abordé à froid, le Mont du Chat (13,5km à 9,2%) en rampe de lancement à 41km de l'arrivée, et le col de l'Epine (7,4km à 7,6%) avant de plonger vers l'arrivée.

E18 : Nantua – Lons-le-Saunier (180,5km)

7 ans après l'étape d'Epernay, le Tour renoue avec une étape vallonnée au milieu des vignobles. Cette fois, elle mettra à l'honneur ceux du Jura et notamment de Château-Chalon, l'un des "Plus Beaux Villages de France". Pays somptueux (Reculée de Baume-les-Messieurs, Lac de Vouglans, L'Etoile…) et pourcentages (1,3km à 11,6% pour le mur de Montaigu, à 6km de l'arrivée) se succéderont dans cette étape qui a tout pour être l'une des plus belles de l'épreuve. Sur tous les plans.

E19 : Beaune – Tonnerre (200,5km)

Même si la sortie de Beaune sera ardue et que la traversée du Morvan n'est jamais plate, les sprinteurs seront à l'honneur à Tonnerre avec une arrivée massive plus que probable. A moins que ceux-ci ne restent à profiter du magnifique village de Vezelay, après 123km…

E20 : Troyes – Bar-sur-Seine (196km)

Deux ans après, voici les chemins blancs de l'Aube de retour sur le Tour. Mais cette fois, les secteurs en côte seront bien plus près de l'arrivée et l'attraction principale de l'étape. Au total, ce sont 23,7km de chemins blancs qui attendront les coureurs dont un enchainement de 6 secteurs en 52km, avant d'aborder les 33 derniers kilomètres, asphaltés et ponctués de 2 ultimes bosses. Suffisant pour renverser le général ?

E21 : Université Paris Saclay – Paris-Champs Elysées (115km)

Pas de Montmartre cette fois, il faut varier et laisser les sprinteurs avoir leur arrivée la plus prestigieuse. Après un départ dans la vallée de Chevreuse, les coureurs reviendront sur Paris par la montée – pavée – de l'Observatoire de Meudon – où le néo retraité Arnaud Démare s'était imposé sur Paris-Nice en 2017 – avant de rejoindre les Champs Elysées pour 4 circuits sur la plus célèbre avenue du monde.