Né à Belley, petite ville de 9000 habitants située dans l’Ain, Maxime Bouet (Arkéa-Samsic) fait l’éloge de sa ville natale, entre plaine et montagne, qui lui a permis de découvrir le vélo dès son plus jeune âge.
Peux-tu nous donner trois bonnes raisons de visiter Belley et ses alentours ?
"La toute première pour les cyclistes est la présence toute proche du col du Grand Colombier. Le meilleur moment pour l’escalader sont les jours de grand beau, car une fois parvenu au sommet, on supervise intégralement le lac du Bourget et le Mont-Blanc. La vue est magique. Il y a aussi le Lac du Bourget avec son canal, qui permet de se rendre au village de Chanaz, qui est magnifique à visiter. Et la 3e raison que j’évoquerais ce sont les marais, les cascades, les gouffres. Il y a les marais de Lavours, mais je ne peux à part celui-ci citer d’endroit précis, car il existe une foultitude de lieux à visiter dans les alentours de Belley.
Quelle est la meilleure période pour s’y rendre ?
Il n’y a pas à mes yeux de période plus propice l’une que l’autre. Toutes sont belles pour aller visiter ma région natale. L’été, cela peut être propice à la baignade dans les innombrables lacs et fontaines. L’hiver, nous sommes environnés de stations de ski. Nous sommes à proximité des montagnes avec la possibilité d’aller s’adonner aux sports d’hiver. C’est une alliance entre la plaine, avec de nombreux points de baignade l’été, et la montagne à proximité. En automne, la région est belle, avec les feuilles qui changent de couleurs, cela me rappelle mes sorties à cette période de l’année.
"C’est une alliance entre la plaine, avec de nombreux points de baignade l’été, et la montagne."
Quels sont les fêtes ou festivals à ne pas rater dans la région ?
Il n’y en a pas beaucoup hormis le festival de Musilac à Aix-les-Bains, ville qui se trouve à trente kilomètres environ de Belley. Après, je me souviens que chaque village possède son propre four à pain. Chaque année il y a une fête du pain dans chacun d’eux. Les habitants de la ville font cuire dedans des pizzas et du pain. Ce sont de belles fêtes réunissant de nombreuses personnes. C’est festif et convivial.
Que mange-t-on (ou boit-on) de bon à Belley ?
Je dirais des cuisses de grenouilles, une tarte au sucre, et le must du must pour moi c’est une tarte au sucre avec des pralines, le tout accompagné d’un verre de vin blanc sec de la région du Bugey.
Quel est ton meilleur souvenir à Belley ?
Je me souviens avoir gagné une course quand j’étais petit, lors de ma deuxième ou troisième année de vélo. Benoit Vêtu, qui entraîne maintenant l’équipe nationale du Japon en sprint sur piste, était à l’époque le CTR du comité du Lyonnais, était venu sur cette course afin de repérer de jeunes coureurs. C’était la première personne haut placée dans le cyclisme qui est venu me parler, prendre lien pour la première fois avec moi. Il m’a pris ensuite en sélection afin de disputer des épreuves avec le comité du Lyonnais.
"Mon deuxième entraînement s’est déroulé sur un parking à faire des jeux d’adresses entre deux quilles."
Quel rôle Belley a eu dans ton développement et ton évolution comme coureur cycliste ?
C’est mon premier club de vélo, l’Union Cycliste Culoz-Belley, et je dois dire que sans l’alliance de ces deux villes pour créer un club cycliste, jamais je n’aurais pu débuter dans ce sport. Lorsqu’on commence dans un sport, on cherche toujours le club le plus proche de son domicile, et en l’occurrence pour moi, il était à Belley. Les entraînements tournaient suivant les semaines, une fois c’était à Culoz, la fois d’après à Belley. Mon deuxième entraînement s’est déroulé sur un parking à faire des jeux d’adresses entre deux quilles. Sans ces deux villes, jamais, peut-être, je n’aurais débuté en cyclisme. Cela aurait été plus difficile de commencer. Je tiens à remercier tous les dirigeants de clubs, bénévoles qui le samedi se retrouvent encore sur des parkings afin d’apprendre les bases du cyclisme à de jeunes enfants."
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