Grand Départ : « Mettre en avant la variété de Nice, entre mer et montagne » (1/2)
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Grand Départ : « Mettre en avant la variété de Nice, entre mer et montagne » (1/2)

Directeur de l’office de tourisme de Nice depuis 2008, Denis Zanon nous confie son amour pour la métropole niçoise, qui va accueillir non seulement le Grand Départ du Tour de France le 29 août prochain, mais également la deuxième étape de la course. Un événement qui tombe à pic dans la stratégie de développement du vélo à Nice.


Interview exclusive de Denis Zanon, directeur de l'office du tourisme, qui nous parle de sa ville de Nice, entre mer et montagne

Qu’attendez-vous de ce Grand Départ du Tour de France depuis Nice ?


« Nous vivons une année particulière et les objectifs de ce Tour de France, pour nous, ont beaucoup changé. Initialement, l’événement devait générer énormément de rayonnement médiatique en tout début de saison touristique. Nous étions dans une fréquentation exponentielle de Nice, avec un taux de remplissage des hôtels quasiment maximum, et ce sans Tour de France. C’est surtout en termes de rayonnement mondial que le Tour aurait eu un grand impact. Notre clientèle est composée à 65% d’étrangers habituellement. C’était une très forte opération de rayonnement mondial, nous avions d’ailleurs réalisé une opération de promotion et de communication en Australie autour du Grand Départ et de la deuxième étape, puisque c’est un pays qui apprécie tout particulièrement le Tour.

Mais la donne a changé. Compte tenu de l’activité très ralentie du tourisme, le fait d’avoir maintenu le Tour est très important pour nous, pour générer de l’économie et du remplissage dans les hôtels car on en aura vraiment besoin. Et puis évidement on compte sur le rayonnement de l’épreuve pour relancer l’activité sur la seconde partie de l’année. On en attend encore plus aujourd’hui. Psychologiquement, ce sera aussi une forme de thérapie, par rapport aux mois que nous venons de traverser.


Depuis quand Nice souhaitait obtenir le Grand Départ du Tour ?


Cela fait très longtemps. Nice et le Tour, c’est une vieille histoire d’amour, je crois qu’on l’a vu plus de 30 fois [35 fois, ndlr]. Pour le centenaire, le Tour est parti de Corse, mais la première étape continentale était à Nice. Nous voulions ce Grand Départ depuis longtemps, le maire de Nice Christian Estrosi travaille depuis très longtemps sur le sujet avec Christian Prudhomme. Paris-Nice, une grande classique du calendrier, est également organisée par ASO depuis très longtemps, donc notre partenariat avec ASO est solide. On est arrivé à avoir le Grand Départ plus la deuxième étape, dont une étape de sprinteurs et une autre de montagne. C’est vraiment l’occasion de montrer la variété de la métropole Nice-Côte d’Azur, avec une Nice urbaine posée sur la mer, et l’arrière-pays, avec du relief et de magnifiques paysages à traverser.

Nice de nuit

Quels sites niçois seront particulièrement mis en valeur par le Tour ?

Le passage du col de la Colmiane, sur l’arrière-pays, mais aussi le col d’Aigues, sont des endroits et des paysages magnifiques qui représentent bien le relief et la variété de l’arrière-pays niçois et de la métropole. C’est important car ce sont des endroits à proximité immédiate que le public et les amateurs de vélo peuvent tout à fait faire. D’ailleurs, le vélo était, au départ, la tête de gondole de l’année 2020 pour faire découvrir la métropole. On a beaucoup d’itinéraires que ce soit sur route, pour les VTT ou le gravel [vélo au caractère sportif, inspiré à la fois du vélo de route, du vélo de rando & du cyclocross, ndlr]. Nous lançons cet été l’ouverture de l’itinéraire de Auron, au sommet du Mercantour [à 100km au nord de Nice, ndlr], à l’extrémité de la métropole Nice-Côte d’Azur, jusqu’à Nice. C’est un itinéraire en VTT et notamment VTT électrique, avec des points d’étapes avec des ateliers techniques pour recharger les batteries, faire des réparations éventuelles, se restaurer et avec des hébergements. Vous partez du sommet de la montagne avec des points aménagés, et vous finissez à Nice, au bord de mer.

La stratégie événementielle sportive et culturelle, des aide pratiques, l’urbanisation et la circulation, tout va ensemble pour faire de la métropole un territoire de vélo tout à fait transversal et qui embrasse l’ensemble des activités."


Retrouvez la suite de notre entretien avec Denis Zanon dès demain sur VéloFuté.

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