Copenhague Sprint 2025 🇩🇰 - Parcours, engagés et favoris de la 1ere édition

Thibaud Chambre
19 juin
5 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 juin

Fort de l'engouement créé par l'essor du cyclisme danois, les organisateurs avec l'aval de l'UCI ont réussi à mettre en place une toute nouvelle épreuve World Tour, en Scandinavie. Une appellation qui ne laisse guère de doute, quant à l'issue de la journée ; si tenté que le circuit, dans la capitale du Danemark, ne réserve son lot de surprise.

Date du Copenhague Sprint 2025 : dimanche 22 juin
Horaire du Copenhague Sprint : départ à 10 h 45 et arrivée estimée entre 15 h 54 et 16 h 14
Diffusion TV / Retransmission : Eurosport Max à partir de 14 h 05

Présentation de la Copenhague sprint :

Peu d'histoire il y a, créée la course vient d'être. La Copenhague sprint fête en 2025 sa création et donc sa première édition avec directement l'étiquette Word Tour. C'est la première course de cette catégorie au Danemark, qui confirme la volonté de l'UCI d'élargir de calendrier WT à plus de pays. Par ailleurs, c'est aussi une envie de donner plus d'opportunité aux sprinteurs avec cette course d'un jour, très plate. Attention à ne pas se fier au profil, tout dépend de l'échelle utilisée.

Profil du Copenhague Sprint 2025

Analyse du parcours du Copenhague Sprint 2025

Au départ de Roskilde, 236 kilomètres ouvriront l'édition inaugurale de la Copenhague Sprint. Le relief n'étant pas ce qui prédomine au Danemark, les longs kilomètres avalés ne représenteront que 1 040 mètres de déclivité.

Ce n'est qu'à 54.7 kilomètres de l'arrivée que les coureurs entreront sur le circuit final, dans le centre de Copenhague, à parcourir à cinq reprises.

Description du circuit du Copenhague Sprint 2025

10.3 kilomètres de l'arrivée : dernier passage sur la ligne d'arrivée

10.1 kilomètres de l'arrivée : premier des nombreux virage de ce circuit urbain. Un élément qui n'aidera pas une chasse et sera à l'avantage d'un groupe de tête.

9.7 kilomètres de l'arrivée : terre-plein central qui va rétrécir la chaussée

9.6 kilomètres de l'arrivée : bis repetita

9.4 kilomètres de l'arrivée : deuxième des 17 virages listés

8.8 kilomètres de l'arrivée : virage serré

8.5 kilomètres de l'arrivée : idem

8.4 kilomètres de l'arrivée : être vigilant au sujet des terre-pleins centraux sur ce circuit urbain

8.3 kilomètres de l'arrivée : cinquième desdits virages

7.9 kilomètres de l'arrivée : virage rapide

7.6 kilomètres de l'arrivée : prise à droite du terre-plein central pour négocier le prochain virage

7.5 kilomètres de l'arrivée : ça n'en fini plus de tourner

7.2 kilomètres de l'arrivée : rebelote

Sur la succession de carrefours, il faudra être vigilant sur les terre-pleins centraux.

6.5 kilomètres de l'arrivée : courbe rapide

6 kilomètres de l'arrivée : demi-tour

5.1 kilomètres de l'arrivée : virage rapide

4.6 kilomètres de l'arrivée : prise à gauche du terre-plein

4.5 kilomètres de l'arrivée : traversé du Dronning Louises Bro

3.1 kilomètres de l'arrivée : courbe à droite

3 kilomètres de l'arrivée : énième terre-plein

2.5 kilomètres de l'arrivée : virage à droite

2 kilomètres de l'arrivée : à ce virage, le peloton sera nécessairement étiré pour faire face au rétrécissement en pleine courbe.

Des terre-pleins centraux compliqueront la tâche de toute remontée.

1.4 kilomètres de l'arrivée : ce virage se négociera avec une entrée pavé et une sortie asphaltée, rendant la courbe technique en cas de temps pluvieux.

900 mètres de l'arrivée : dernier virage à droite à négocier pour aborder la ligne droite finale

200 mètres de l'arrivée : très léger faux plat montant imperceptible

Vue depuis la ligne d'arrivée

Point météorologique du Copenhague Sprint 2025

Fort heureusement, le temps sera sec sur ce circuit urbain. Le circuit n'en sera que moins piégeux. Bien que le circuit soit en plein coeur de Copenhague, la ligne droite finale fera face à un vent défavorable de 18 km/h, rendant le timing des plus importants.

Les favoris du Copenhague Sprint 2025

Dans le Top 4 des sprinteurs mondiaux, Olav Kooij s'aligne sur cette première édition de la Copenhague Sprint en grandissime favori. Pour autant, le néerlandais n'aura pas dominé, de la tête et des épaules, les sprints massifs du Giro d'Italia. Ce qui ouvre le champ des possibles à ses concurrents. L'autre ombre au tableau est la perte de puissance de son train comparé à sa précédente compétition. Il faut que la puissance d'Eduardo Affini et de Wout van Aert lui manquera. Néanmoins, on peut se dire que sa confiance en Dan McLay couplé à la puissance de buffle de Niklas Behrens doivent compenser aisément le leadout passé. Le trio a su parfaitement se coordonner au Tour Oman pour répéter l'exercice en juin.

Le plateau de cette première édition est plutôt somptueux pour une course située à un moment charnier de la saison. Situé dans la foulée du Critérium du Dauphiné et pendant la clôture du Tour de Belgique, nombreux sont les sprinteurs à avoir fait le déplacement. Ce sera le cas de Dylan Groenewegen qui s'aligne avec le meilleur train sur le papier. Le néerlandais pourra profiter de la confiance engrangée sur le Tour de Slovénie pour arriver booster au départ du Tour de France, le 5 juillet prochain. Le sociétaire de la Jayco-AlUlA devra faire attention à Mads Pedersen. Le danois, à domicile, n'est sans doute pas le sprinteur le plus rapide, mais en bénéficiant du phénomène de surcompensation d'un Grand Tour, le pensionnaire de la Lidl-Trek pourrait faire des étincelles. Jordi Meeus a lui quitté le Tour de Belgique après sa victoire pour venir participer à la course. Il est en forme, on le sait !

Dans ce type de circuit, ce qui compte au-delà de la puissance physique, c'est la capacité d'un train à placer son sprinteur. Les Uno-X Mobility de Søren Wærenskjold arrive parmi les tous premiers en terme d'osmose. Tout l'art du Norvégien sera de se faufiler dans l'enchainement des virages. Une dextérité que maitrise à la perfection Phil Bauhaus. Là où Sam Welsford profitera de la puissance phénoménale du duo Filip Maciejuk - Ryan Mullen.

Ils sont pléthores à pouvoir aller décrocher un très beau résultat. On pense à Milan Fretin pour la Cofidis, en recherche de points UCI, à Matteo Moschetti qui a été décevant sur le Tour d'Italia, à Elia Viviani qui semble avoir retrouvé un peu de grinta chez Lotto, à Tobias Lund Andresen pour répondre au match PicNic - Cofidis, à nos Français Arnaud Démare et Emilien Jeannière, et cetera.